9 noiembrie 2025
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București

Comment la cité de Bucarest s’ouvre-t-elle devant un jeune passionné d’histoire?

L’environnement universitaire de Bucarest offre aux jeunes tout juste sortis du lycée de nombreuses opportunités, grâce au grand nombre d’établissements d’enseignement supérieur de la ville la plus importante du pays. Beaucoup de ceux qui étudient dans la capitale roumaine viennent de la province. Ils décident de quitter les lieux où ils sont nés et élevés pour pouvoir mettre en œuvre leurs plans d’obtenir leur diplôme d’une faculté qui leur permettrait d’accéder à la carrière professionnelle souhaitée.

Alin Nicolae Dinu est originaire du département de Buzau, il a 26 ans et est diplômée de la Faculté d’Histoire de l’Université de Bucarest. Après avoir finalisé ses études de licence, Alin a également poursuivi un programme de maîtrise, “Études médiévales”, dans la même institution d’enseignement. En même temps, il a également finalisé les modules I et II de psychopédagogie, en régime post-universitaire.

Bucarest est pour lui le lieu où il a pu se former pour la carrière souhaitée : celle d’historien.

Bucarest est le lieu le plus animé du pays

Alin est arrivé à Bucarest à l’âge de 18 ans immédiatement après avoir fini ses études secondaires. Il est émoulu du lycée “Costin Nenițescu” de Buzău. Sur son diplôme, on peut lire :  spécialisé comme technicien en tourisme et alimentation publique.

Même si après avoir passé son baccalauréat il a obtenu non seulement un diplôme, mais aussi un métier, Alin a voulu progresser, poursuivre ses études.

Alin a reçu ses diplômés de licence et de maitrise de la Faculté d’Histoire dans le cadre de l’Université de Bucarest.

Ainsi, à l’âge de 18 ans, il est parti pour Bucarest. Une route parcourue par le train. Après un voyage d’environ deux heures, l’image de la ville qui devait l’accueillir dans les années à venir s’est ouverte devant lui.

Depuis mon enfance j’ai été passionné par l’histoire, les sports (football et handball) et les voyages. J’aime vraiment les films aussi, que je regarde avec intérêt quand j’ai un peu de temps. La raison pour laquelle j’ai choisi d’étudier à Bucarest est étroitement liée à ma plus grande passion : l’histoire. C’est une passion que j’ai héritée de ma famille, de mon père, qui a enseigné cette discipline pendant dix ans. Il a réussi à éveiller mon intérêt pour l’histoire depuis l’enfance, en me racontant différents comptes-rendus des événements importants de la vie du peuple roumain. Une autre raison pour laquelle j’ai choisi de quitter mes lieux natals pour étudier est que Buzau n’a pas encore une faculté dhistoire. En outre, mon intérêt d’être toujours en contact avec le contenu le plus moderne dans ce domaine, sélectionné et enseigné par certains des professeurs d’histoire les plus importants de Roumanie, a beaucoup compté. À tout cela s’ajoute le mirage de notre capitale, qui est capable d’impressionner tous, quelle que soit l’activité exercée. C’est probablement le point le plus vivant du pays”, précise Alin.

Il se souvient également de sa première impression sur Bucarest. „Je suis arrivé à Bucarest à l’âge de 18 ans, pour m’inscrire à la faculté. J’ai parcouru la route Buzau – Bucarest par le train, un voyage d’environ deux heures. J’ai tout de suite reconnu le stade de Giulești, que je n’avais vu qu’à la télé. C’était beaucoup plus impressionnant en direct et je me suis immédiatement rappelé les moments de gloire de la vie de l’équipe de football Rapid, avec ses joueurs légendaires et la frénésie spécifique de ses fans. Enfin, je suis arrivé devant les portes de la Faculté d’Histoire de l’Université de Bucarest, après avoir fait la connaissance du « fameux » trafic… bien qu’il ne fût que sept heures du matin. La ville était tellement imposante par comparaison à mon Buzau natal… elle radiait … elle vibrait ! J’ai également été profondément impressionné par la gentillesse du personnel de la Faculté d’Histoire, tellement sociable et patient … ce qui a en quelque sorte accentué mon sentiment d’appartenance à ce milieu universitaire”, raconte le jeune homme.

Ses endroits préférés à Bucarest sont liés à… l’histoire

Après avoir commencé son parcours d’étudiant, Alin a eu l’occasion de découvrir la ville pas à pas. Aujourd’hui, quand il regarde en arrière, il se rend compte qu’il a eu la chance de voir “avec ses propres yeux” de nombreux endroits qui l’ont aidé à compléter ses connaissances dans le domaine de l’histoire.

Je lui ai demandé de nous faire part de trois de ses endroits favoris à Bucarest. Sans la moindre hésitation il a indiqué, tout d’abord, la Bibliothèque de la Faculté d’Histoire. „C’est l’endroit où j’ai pu faire des recherches et me documenter sur les grands sujets liés à l’histoire roumaine et universelle. On pouvait y trouver des sources si variées et utiles pour l’approche historique, élaborées par les grands esprits d’un nombre impressionnant de personnalités”, explique Alin.

Dans son « top trois » apparaît également le Musée du Municipe de Bucarest. „Le Palais Suțu, cette oasis de culture et de civilisation, située vis-à-vis de la Faculté d’Histoire, me semble très ancré dans la réalité, précisément par le fait qu’il abrite des expositions qui changent très souvent et qui nous offrent de nouvelles informations de différents domaines culturels. Dans l’une des salles de l’étage, j’ai pu visiter une exposition intitulée “Mon nom était Constantin Basarab Brancoveanu”. L’atmosphère créée par cette exposition m’a ramené à des temps anciens. Ici j’ai pu voir des tableaux du souverain et de sa famille, l’épée portée par le voïvode, et aussi des vêtements de son époque. Les livres imprimés au temps du prince sont restés dans mon esprit. Par exemple, la Bible de Bucarest (1688) – livres religieux imprimés pour le bénéfice du public large. Un autre aspect que j’ai trouvé particulièrement important était celui de l’environnement créé, par la lumière qui tombait sur les pièces exposées. L’ensemble de l’exposition était ainsi beaucoup mieux présenté, grâce à chaque pièce incluse”.

Alin est fasciné par l’Église Stavropoleos, un endroit plein d’histoire, qui abrite également une importante collection de livres anciens, de manuscrits et d’imprimés, où il a même pu faire des recherches, avec l’approbation du clergé, sur des œuvres extrêmement importantes pour l’histoire roumaine médiévale.

Les merveilleux endroits de la capitale roumaine lui donnent encore plus envie de la voir plus largement connue dans le monde entier. „À mon avis, Bucarest devrait promouvoir son image d’une manière de plus en plus visible, en particulier dans l’environnement virtuel, ce qui est jugé indispensable, à travers des publications / articles / photos portant à la fois sur l’histoire passée et sur celle récente. Aussi, la cité doit disséminer des journaux / brochures / dépliants à plus grande échelle, qui doivent établir le lien entre le passé, le présent et l’avenir historique de cette merveilleuse ville. Bucarest doit lancer des magazines / brochures / dépliants à contenu touristique / géographique / social. Elle doit augmenter le nombre de points d’infotouch. Et, enfin, la ville doit trouver des alternatives pour réduire la pollution”.

Une cité pour tous”

Bucarest est une cité offrant de nombreuses opportunités professionnelles.

Pour le jeune homme de Buzău, Bucarest est un lieu fascinant qui peut satisfaire beaucoup de ses passions.

De plus, lorsqu’il est en ville, il passe la plupart de son temps dans les zones qu’il aime. Pour ses études, il préfère aller à la Bibliothèque Centrale Universitaire, et quand il veut recharger ses batteries il fait encore une visite au Musée National d’Histoire de la Roumanie . Il se détend dans le Parc Cișmigiu ou dans le Jardin Botanique. Étant un grand fan du sport, il profite de chaque occasion pour aller en tant que spectateur aux compétitions organisées au stade National Arena. Et, comme tous les jeunes gens, il aime passer son temps libre au centre commercial avec des amis.

J’aime Bucarest car c’est une cité charmante, qui sait toujours répondre aux besoins des gens qu’elle accueille. Ses objectifs historiques, ses espaces de loisirs variés et la facilité avec laquelle on peut se faire de nouvelles connaissances ou de nouveaux amis sont seulement quelques-unes des raisons pour lesquelles je préfère cette ville. Bien sûr, je ne suis pas trop content de la pollution et du très long temps d’attente pour aller d’un endroit à l’autre, car Bucarest est une ville tellement dynamique. Chaque grande cité du monde a ses propres caractéristiques. Pour la capitale de la Roumanie, j’ai pu remarquer les ensembles architecturaux spécifiques à l’histoire de Bucarest en particulier et à celle de la Roumanie en général ; mais aussi l’immensité des lieux de culte … de véritables oasis de paix spirituelle. Bucarest est une ville accueillante pour les gens de la province. À Bucarest, chacun peut se sentir chez soi, car c’est une cité tellement effervescente, avec tant d’attractions et d’objectifs, une ville pour tous. Pour autant que je sache, Bucarest offre le nombre le plus grand d’emplois en Roumanie. Et il y a toujours un grand besoin d’employés pour compléter les secteurs économiques de la ville / du pays. Il y a toujours une opportunité de développement professionnel à Bucarest. Mon avis est que Bucarest est une cité où un jeune peut se développer professionnellement. À l’avenir, j’ai vraiment l’intention de devenir professeur à Bucarest”, déclare Alin.

Après un voyage de deux heures par le train, Alin est arrivé à Bucarest à l’âge de 18 ans.

Le jeune homme de Buzău est venu à Bucarest pour profiter du milieu académique de la capitale roumaine. Alin voulait étudier avec les meilleurs professeurs, afin d’avoir la chance de faire carrière dans le domaine qui le passionne.

L’enseignement supérieur en Roumanie semble capable d’assurer la continuité et de former des personnalités humaines à plusieurs niveaux, selon les normes européennes les plus élevées. Il y a, à la fois dans le pays et dans la diaspora, de nombreuses personnes capables (qui ont finalisé des formes d’enseignement en Roumanie) et qui ont réussi à attirer le respect et la considération des communautés dans lesquelles ils exercent leur profession. Les professeurs de l’enseignement supérieur roumain semblent à mon avis très préparés et capable de guider les jeunes. Ils sont adaptés aux besoins en constante évolution de notre société et on peut toujours recevoir des conseils et des guidages de leur part. C’est également le cas de la Faculté d’Histoire de l’Université de Bucarest, où j’ai obtenu mon diplôme et où je me sentais à mon aise. Les professeurs m’ont vraiment aidé et m’ont fait aimer encore plus l’histoire de cette nation. Pour mes collègues que j’ai rencontrés à la Faculté d’Histoire j’ai toute l’admiration. Très sympa, toujours prêts à aider, des gens très bien, avec qui j’avais toujours de quoi parler. Avec beaucoup d’entre eux je suis même resté en contact. Comme dans d’autres milieux, le monde estudiantin de Bucarest est très vaste. C’est un espace d’inclusion sociale, un lieu propice au développement harmonieux de la personnalité humaine”, considère Alin.

Auteur: Ștefania Enache
Photo: Corina Gheorghe

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